Petite ville
jumelle de Saint-Jean-sur-Richelieu, à
laquelle elle est maintenant fusionnée,
Iberville formait une enclave dans la
municipalité (également
fusionnée) de Saint-Athanase, ce qui
limitait singulièrement son
développement. En automobile, on
accède à Iberville soit par le
sud (Boulevard d'Iberville: très laid),
soit par l'est (Route 104: encore plus laid),
soit en longeant le Richelieu par le nord
(Chemin des Patriotes: très beau). En
venant de Montréal, après avoir
franchi le Richelieu sur l'Autoroute 35,
empruntez la première sortie. En
tournant à droite, vous rejoignez le
Chemin des Patriotes que vous prenez sur votre
gauche vers Iberville. À
l'entrée d'Iberville, le Chemin des
Patriotes adopte le nom pittoresque de
Première Rue, qui est l'une des plus sympathique rue de petite ville
québécoise que je connaisse. La
vue du clocher de l'Église
Saint-Athanase a quelque chose de
médiéval,
particulièrement la nuit, alors qu'on a
eu la bonne idée de l'éclairer et, par une belle journée d'hiver, sous la
neige, le charme est total. Noter aussi la
sympathique rue Maria-Boivin (ex-rue
Richelieu) d'où l'on avait une belle
vue sur l'église, avant
l'érection de blocs immobiliers
couverts de déclin d'aluminium (ou de
plastique). Sur le Chemin des Patriotes,
un peu en aval d'Iberville, on aperçoit
la Maison Provinciale des Frères
Maristes, dont la chapelle recèle un orgue magnifique.
Note:
il se peut, par malchance, que vous vous
retrouviez sur le court tronçon de la
Route Verte menant vers l'entrée de
l'indispensable Montérégiade
II, direction Farnham. Heureusement les
probabilités sont faibles,
étant donné la pauvreté
des indications. Malgré tout, si cela
vous arrivait, quitter la piste APS pour
emprunter les petites rues tranquilles que
je suggère pour accéder
à cette piste cyclable. Le
responsable de cette aberration, tout comme
le rénovateur du palais de justice de
Saint-Jean, devrait être mis aux fers.
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