Avec le temps nous avons développé un programme de maîtrise en recherche opérationnelle
unique en son genre: nos diplômés avaient acquis de solides compétences en opti-
misation, en méthodes statistiques ainsi qu’en informatique. Ils étaient en demande sur
le marché du travail et polyvalents pour les études doctorales le cas échéant. J’ai eu la
chance de diriger plusieurs étudiants brillants au doctorat et à la maîtrise. Ma plus grande
satisfaction académique est de savoir que presque tous mes étudiants de doctorat sont
devenus professeurs d’université.
Mais nous avions d’autres types d’activités. Qui ne se souvient pas des célèbres parties de hockey et de balle-molle qui réunissaient professeurs et étudiants. Ces rencontres contribuaient aussi à la bonne qualité de vie du département, à la culture générale de nos collègues venant d’ailleurs et à la nôtre également. Je me souviens d’un collègue qui mettait son chandail de hockey à l’intérieur de son pantalon, sous ses bretelles. Je me souviens également d’un collègue qui tenait son bâton de balle molle comme un bâton de cricket. De beaux souvenirs.
Malheureusement j’ai quitté le DIRO en 1987 pour la Faculté des études supérieures où je suis devenu tour à tour vice-doyen puis doyen. A la fin de ces mandats en 1996 je suis redevenu professeur au Département de mathématiques et de statistique. Le DIRO est malgré tout toujours demeuré « mon département ».
Robert Cléroux a dirigé le Département d’informatique et de recherche opérationnelle de 1977 à 1981. Il a œuvré à la Faculté des études supérieures de 1987 à 1996 où il fut
tour à tour vice-doyen, puis doyen. A l’extérieur de l’Université, Robert Cléroux a siégé à de
nombreux comités du Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et en Génie et de l’Association
Canadienne pour les Etudes Avancées. Il a aussi été Président de la Société
Statistique du Canada de 1988 à 1989.
L’Université l’a nommé professeur émérite au moment de sa retraite, en 2003. |